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8èmes Journées Internationales Oiseaux, d’Eau et Zones Humides

Du 19/05/17 Au 20/05/17
EST-Khénifra

Durant les trois dernières décennies, il est apparu que les multiples efforts déployés pour instaurer des pratiques de développement durable n’ont pas ralenti la dégradation des écosystèmes et que la gestion de ceux-ci reste dominée par l’approche sectorielle, qui ne considère guère leur vulnérabilité. Cet échec est en grande partie aggravé par les changements climatiques, enjeu environnemental et sociétal qui occupe depuis plus de vingt ans le devant de la scène à l’échelle mondiale. En effet, si notre connaissance de leurs effets s’est nettement améliorée et des mesures ont été conçues pour leur atténuation, ces effets ont continué de s’amplifier.

Les zones humides méditerranéennes, écosystèmes particulièrement vulnérables et riches en faune et flore, payent depuis longtemps le prix des pressions humaines, notamment d’une gestion non intégrée des ressources en eau, où les besoins hydriques écologiques de ces écosystèmes sont totalement négligés. C’est ainsi que des millions d’oiseaux d’eau paléarctiques qui transitent par cette région sont fréquemment sujets à des disettes, conséquentes aux pertes et modifications des zones humides où ils satisfont leurs besoins énergétiques. La plupart de ces espèces peuvent modifier leur répartition spatio-temporelle pour s’adapter aux sécheresses, mais les chances de cette adaptation sont très réduites de notre temps. En effet, les modes de développement humains actuels, marqués par des technologies puissantes et des ambitions économiques démesurées, imposent des modifications imprévisibles et irréversibles des mécanismes de résilience des écosystèmes et de leurs ressources.

La 22ème session de la Conférence des Parties (COP 22), tenue les 7-18 novembre 2016 à Marrakech, a confirmé que la mise en œuvre de l’Accord de Paris est sur la bonne voie et que la coopération autour du changement climatique se poursuit. Considérant le rôle des zones humides comme indicateurs de ce changement à l’échelle globale, l’Ecole Supérieure de Technologie de Khénifra (Université Moulay Ismail, Maroc) accueillera la 8ième session des Journées Internationales sur les Oiseaux d’Eau et les Zones Humides, co-organisées avec le GREPOM/BirdLife Maroc et l’Institut Scientifique de Rabat, en partenariat avec le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification et la Tour du Valat (France) et avec l’appui du Groupement d’Assurance du Supérieur.

Le choix de la ville de Khénifra pour l’organisation de cet événement vient en reconnaissance de l’importance de la Région de Béni Mellal-Khénifra en tant que ‘Point-chaud’ de la biodiversité et que réservoir de ressources naturelles (forêts, zones humides, sols, ressources en eau, etc.)

Ces journées ont pour objet d’offrir aux institutions investies dans la connaissance ou la gestion des zones humides nord-africaines une occasion adéquate pour échanger leur savoir et savoir-faire. Lesquels échanges ont amplement contribué à stimuler la recherche et à améliorer les approches en gestion durable des zones humides nord-africaines. Dans leur huitième édition, ces journées visent de contribuer à la mise au point sur la recherche en relation avec les effets des changements climatiques sur les zones humides nord-africaines ; mais elles offrent aussi l’occasion pour renforcer un programme ambitieux de recherche et de formation en environnement lancé par l’ESTK relevant de l’Université de Moulay Ismail Meknès ; lequel programme s’individualise au Maroc comme initiative pilote d’intégration de la gestion des milieux naturels à la formation universitaire.

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