Les pays de la région MENA partagent aujourd’hui l’opinion selon laquelle l’amélioration de la qualité de l’enseignement a un grand impact sur l’économie de ses pays. Il s’agit là du meilleur investissement que ses états peuvent faire (Déclaration de Doha 2011). La plupart des pays ont lancé des réformes de l’enseignement supérieur. L’accent est mis sur le rapprochement des systèmes d’enseignement et les besoins du marché de travail, l’amélioration de la gouvernance du système d’éducation. L’établissement de systèmes de suivi et d’évaluation, basés sur des données objectives et des indicateurs aussi bien qualitatif que quantitative pour mesurer l’employabilité des lauréats, est une priorité partagée par l’ensemble des pays (Déclaration de Doha 2011).

Le projet ISLAH (Instrument at Support of Labour Market and Higher Education), coordonné par le Consortium Interuniversitaire AlmaLaurea est financé par l’Union Européenne. Dans la zone méditerranéenne, le projet ISLAH, avec le soutien de l’Union pour la Méditerranée, se propose de consolider et de développer le système de suivi des diplômés (précédemment développé dans le cadre du projet Tempus – GrInsA, qui regroupait quatre universités Marocaines). Ce projet est élargi à plusieurs universités Marocaines (sept au total) et s’ouvre sur les universités Tunisiennes (quatre universités) :

Les deux pays possèdent des similitudes dans le tissu socio-économique et les structures du marché de travail. Bien que les universités dans les deux pays s’orientent plus vers le monde socio-économique, rapprochement avec les associations professionnelles : CGEM pour le Maroc, UTICA pour la Tunisie, création de nouvelles filières professionalisantes, le manque d’informations sur les emplois futur et les besoins et les exigences des partenaires socio-économiques posent toujours problème.

C’est dans ce contexte que, l’Université Moulay Ismaïl organise le second séminaire autour du thème : « enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés » le 6 février 2014 à l’Ecole Supérieure de Technologie de Meknès. Ce séminaire sera l’occasion pour les chercheurs de se rencontrer et faire le point autour de la thématique choisie qui représente aujourd’hui l’un des défies principaux des universités de la région MENA.

Le projet jouit du soutien et de la participation active des Ministères de tutelle des Universités des deux pays, du Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi Tunisien et de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

Il est à rappeler que cette initiative est soutenue aussi par l’Instance National d’Evaluation marocaine, les partenaires européens de l’Université Aix-Marseille et de l’Université de Tarragona, du Centre d’Etudes et Recherches sur les Qualifications (CEREQ) de Marseille et de l’Agence pour la Qualité des Universités Catalanes (AQU) de Barcelone.

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